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1. |
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Sous le soleil des tropiques
J'irai claquer tout mon fric
Je dépenserai des millions
A t'égorger des visons
Et quand le soir t'attendant
Je penserai au bon vieux temps
J'effeuillerai les marguerites
A grands coups de dynamite
Je reverdirai pour toi
La plus torride des déserts
Illuminant les montagnes
Je changerai la mer en champagne
Et j'y noierai mes rivaux
Qu'ils se saoulent des fonds abyssaux
Les broyant sous mes talons
Sous le soleil lourd comme plomb
Prise d'otages en vacances sur la plage
Entre les deux mon cœur chavire
Traffic de stups ou retraite sous les palmiers
Entre les deux mon cœur se déchire
1, 2, 3 pour danser dans tes bras
Sous le feu des tirs croisés
Je suis plus que prêt à tuer
4, 5, 6 les faire danser le twist
Aux doux rythmes syncopés
Des sulfateuses enivrées
Je raserai les bidonvilles
Assainirai les ghettos
Faisant pour toi de cette île
Un diamant sorti des eaux
J'arracherai les yeux des hommes
Qu'ils ne puissent te regarder
Leur scierai le bas des jambes
Qu'ils se prosternent à tes pieds
Quand brûlera la dernière bougie
Je te serrerai dans mes bras
Que notre amour aguerri
Ne s'évase en vain désarroi
Et puis un jour leur courroux
Au doux son des cris hystériques
S'abattra vengeur sur nous
Sous le soleil des tropiques
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2. |
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Tourner en rond sans trépigner
Après deux ou trois heures d'attente
De la patience s'engendre l'idée
On pense au meurtre en dilettante
Réjouir le monde de plaisirs sains
Pour un scandale les mettre en transe
Lequel de nous aura les foins
De balancer sur la potence
Après tout qu'ils leurs coupent la tête
S'ils ont péché ils sont coupables
La justice s'évente ou s'entête
Si innocents que Dieu les garde
Quand deux trois gouttes passent dans les veines
La tête commence à nous tourner
Après quelques secondes de gaz
Il reste tes rêves à respirer
A partir de quatre ou cinq tours
On entend craquer les vertèbres
Grand temps de clamer ton amour
Des hommes ou des pompes funèbres
Comme les loups hurlent à la mort
Crions bien fort notre dépit
Comme La Callas vocalise
Scandons notre amour de la vie
Quand douze coups font vibrer les cloches
Quand les débiles oscillent synchro
Gagner des tribunaux fantoches
La grande faveur du massicot
Quand 5h30 nous fait chanter
La dernière valse du condamné
Que le premier qui verse une larme
Soit de suite passé par les armes
Que le ciel est bleu cet été
Même si la sentence l'assombrit
A l'évidence nous sommes voués
A finir loin du paradis
Journée grandiose !
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3. |
Nous Sommes Des Babas
02:14
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Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous aimons les fleurs
Nous aimons les fleurs
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Viens donc avec nous
Jusqu'à Katmandou
Viens donc avec nous
Au son du biniou
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous faisons l'amour
Nous faisons l'amour
Avec les jonquilles
Contre les troncs d'arbres
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous niquons en chœur
Autour des p'tites fleurs
Au fond des cours d'eau
Sous les baobabs
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Assis dans les fleurs
Nous chantons en chœur
Vibrations omiques
Du chant diphonique
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
Nous aimons les fleurs
Nous aimons les fleurs
Nous sommes des babas
Nous sommes des babas
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4. |
Dans Le Jardin D'Allah
05:37
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Dans le jardin d'Allah pilonné de carcasses brûlantes
Parcouru frissons chromatiques fictives allégories
Poussière aride et sale s'élève en d'épais tourbillons
Soulève un dernier souffle ardent au touriste égaré
S'émeut un vent chargé vent de feu sirocco
Ondulé de dunes en dunes en illusoires reflets
Faire feu sous celui du soleil qui ronge qui chauffe
Tirer sur les serpents viser les grains de sable
Dans le jardin d'Allah agonise un passé verdoyant
Planté çà et là d'une vieille carcasse de DC-10
Dans le jardin d'Allah douce comme la mort voici la nuit
Glaciale comme ces amours qui s'ensablent en accords dissonants
Aucun doute les montagnes viennent à lui et s'enflamment
Grand temps de faire chanter la poudre hurler les femmes
Restera-t-il un peu d'humilité à ses fils bien aimés
De par la gloire et la folie dont il surchauffe et les pilonne
Savoir si Il est grand
Si Il déplace les montagnes
Et si de l'Harmattan
S'engendre pluie de flammes
Dans le ciel s'irradie
Une lumière trop dense
Savoir s'ils viennent à lui
Châtier leur ignorance
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5. |
Cassage De Burnes
02:18
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Cassage de burnes
Un bulletin dans une urne
Il reste une place vacante
A la tête d'une patrie
Démagogues prostitués
Aux oreilles d'une nation
Les mots passent comme des oiseaux
Mais ne laissent que du vide
Sous les yeux des projos
Sous les laves des volcans
Embrigader les uns
A massacrer les autres
Promettre l'impossible
Aux limites du crédible
En enculant les mouches
Pour sauver la patrie
Les vicissitudes
Des pulsions meurtrières
Des lois en décrets
Nous mènent droit à la guerre
Le pouvoir avilit
Et pousse au sénilisme
Le peuple est ébahi
Il reconnaît son guide
Les héros d'aujourd'hui
Sont les criminels d'hier
Bellicistes acclamés
Des foules en mal de schlague
Donnez-leur des flingues
Nous les feront danser
Aux rythmes terroristes
Qu'ils prétendent condamner
Une vengeance subséquente
D'aphasiques éloquents
Physique pseudo-passible
De faire grimper les sondages
A bas les dictateurs
A bas les démocrates
Sus aux besoins bancals
Des larves nationales !
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6. |
Cs 137
03:22
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Nous les gars de Pripiat
Marchons tous la tête basse
Soulevant de nos pas lâches
Une poussière flambée de honte
Arpentant sans sourciller
Des avenues vidées de vie
Sur le sol où brûle la neige
En particules assez traîtresses
Nous les gars les yeux gonflés
Aller froidement vers l'avant
Redoutant qu'un geste lâche
Soulève un nuage de poussière
Travaillant le corps tenu
En de disgracieux augures
Attendre que naissent les monstres
De notre laxisme inconscient
Nous les gars de Pripiat
Fredonnons un air funeste
Au son cru et délateur
Du vent dans les haut-parleurs
Comptant chacun de nos pas
Sur un sol grillé d'outrage
Vogue à travers nos yeux blêmes
Une larme d'un vain désespoir
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7. |
Intelligence
01:01
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8. |
Krawa Pecho
03:32
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La huppe pupulle et le petit chat feule
Le pivert picasse et la perdrix cacabe
Dans la brise grisolle la pompette alouette
La bécasse croule les ramiers caracoulent
Carcaille la caille la corneille corbine
Chuinte la chouette la grande grue glapit
Trillez rossignols preux cygnes drensitez
Joie ineffable que garulent les geais
Le pinson ramage l'altier hibou ulule
Pleutre otarie s'en va valser valsante
Jars impavides criaillez votre ardeur
Babils gouailleurs le monde est en fleur
Pusillanime pipistrelle pinaille
Vespéral vespertillon virevolte
Et dans la mer les poissons papotent
Et dans les cieux les papillons piaillent
Le râle d'eau en a ras-le-bol plein le dos
La moqueuse moule roule à la rescousse
Nature vernale ainsi sise s'installe
Monde onirique ô propitiatoire gloire
Infâmes crapouilles belliqueux trublions
Pitié pardon accordez à mon crâne
Joie extatique ô inique nature
S'emmêle ma cervelle et s'embrouillent mes couilles
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9. |
Zambèze
02:09
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Quelle grisante aventure
Ces mondes sous-développés
Derrière ces épais murs
Je les sens tout biaffré
Je vais les approcher
A distance respectable
Redoutant d'éveiller
Leur haine anthropophage
Quelle inconstance notoire
Devant mes lunettes noires
Ils bavent et se délectent
Des dieux ?... Nous sommes des steaks !
Du haut des minarets
Ils murmurent en secret
Ma Rolls contre un chameau
Qu'ils n'auront pas ma peau
Ô comble d'infortune
Ils sont sur nos talons
Nous tirer poil ou plume
Ils enragent pour de bon
A courir jungle et brousse
Les sauvages à nos trousses
Quelle folle joie Ségolène
Comme la vie nous emmène
Dissoplast néoprène vêpres solennelles
Charles-Henri et Ségolène manquent toujours à l'appel !
West coast ! West coast ! West coast !
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10. |
New Orleans
04:46
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Passé comme un rêve, un univers étrange
Vieux marais insalubres, émanations putrides
Comme une nuit chaude, perlée d’air humide
Rampe et s’entrelace en lourdeurs orageuses
Il nous reste encore sifflant hurlant dans le vent
Des traînées de jazz de rues contiguës
Il nous reste toujours, bas-fonds éventrés
Où se larmoie le souffle d’années fastueuses
Porté par le fleuve par un soleil torride
Lumière diffuse et folle, halo onirique
Dans la moiteur profonde résonne un refrain embrumé
Porté par le chant d’une trompette désœuvrée
Où quelques vieux noirs survivants se meurent sur un vieil air
Musique endiablée, fluide et fluctuante
Répétée mille fois, même jeu mêmes sourires
Piano lancinant s’égare le temps d’un souvenir
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11. |
Vanessa Und Florent
01:26
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Let me take your hand
Let me hold your head
Close against my breast
Close against my hairy chest
Let the people know
Spread our love on prime-time shows
And when the spotlights fade
Let us be one in the shade
Let us meet the light
Let us feel the heat
Let our hearts unite
On color TV screens
See my muscles bend
Hear my tits go wild
Take me by the hand
And you will be my guide
Let me blow your fuse
Let me suck your holes
Let me blow your head
On late night shows we'll fuck like hell
O que je t'aime ô que je t'aime
O que je t'aime à la folie
O que je t'aime éperdument
O que je t'aime à l'agonie
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12. |
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Pousse de bambou est né dans l'Tonkin
A survécu à tout même aux américains
Du vent dans son cœur il est amoureux
Conjurant la peur il va insoucieux
Pousse de bambou ne restera plus terré
Tremblant à genoux quand le ciel doit s'embraser
Du vent dans son crâne il s'enflamme en vain
Une bouffée d'napalm a scellé son destin
Pousse de bambou se laisse porter dans les airs
Un tourbillon fou dans les moussons saisonnières
Courant ascendant il brave la mort
Son âme est le vent la poussière est son corps
Quand les vents se lèvent
Quand la ville dort
Pousse de bambou chante
Entre les jonques et le port
Quand la mousson vient
Quand tombe la pluie
Pousse de bambou danse
Et dans l'ouragan il rit
Di boumba, di boumbé
Dans les eaux sombres du delta du Mékong
Di boumba, di boumbé
Pousse de bambou chante quand sur lui tombent les bombes
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13. |
Paris Brûle-T'Il
02:28
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Paris brûle-t-il j'en ai bien peur
De confusion et de terreur
Tels les neutrons en suspension
Qui sur un air de sujétion
Côtoient d'amour les enfants morts
D'irradiation il faut dès lors
Avec nos ongles creuser nos tombes
Paris s'émoit il pleut des bombes
Paris flambe-t-il d'histoires débiles
De galons sur de vieux séniles
Qui pour un drapeau nous enterrent
Dans des caves sombres ou des cimetières
Le soleil brille dans mon blockhaus
Il vient il brille et il explose
Nos corps redeviennent cendres alors
Paris s'émoit avions nous tort
Paris meurt-il des crémations
A l'heure de son extrême onction
Tandis que sous terre ils murmurent
Jetez ces ossements en pâture
Aux enfants morts pour la patrie
Qui sur les murs laissent de leur vie
Des formes noirâtres et dans la nuit
Paris s'émoit tout est fini...
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14. |
Kaliman
01:40
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Kaliman faire carton dans la tête
Best drug dealer in Medelin
Oh toi twist, twist like Pierre Boulez
Si y en a toi content toi y en a sniffer pour 20 ans
Si tu prends du L.S.D.
Tu vas chanter comme Johnny Hallyday
Si toi y en a paquet d'Bonux
Toi trop cool plan love à St Ambroise
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